
ZOOM SUR LES COLS
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Col de Terramont
Souvent sous-estimé, le Col de Terramont (1 090 m) est une ascension courte, mais qui peut surprendre par son rythme cassant. Avec 3,5 km de montée et une pente moyenne autour de 6 %, il ne laisse que peu de répit après le Saxel.
➡️ 3,5 km d’ascension
➡️ Environ 6 % de moyenne,
➡️ Quelques passages plus raides à 8 %, sans réelle zone de récupération.
Ce col est court, mais il s’enchaîne rapidement après la descente du Saxel. La relance est clé pour ne pas subir cette bosse et garder un bon tempo.
Le profil est irrégulier, alternant petites rampes et faux plats, dans un cadre rural et forestier typique du Chablais.
🎯 C’est un col de gestion : il faut passer proprement sans puiser dans les réserves, car les vraies difficultés restent à venir.
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Col de Jambaz
Le Col de Jambaz (1 027 m) marque une pause relative dans la difficulté du parcours. Avec son profil roulant et ses pentes douces, il permet aux plus costauds de relancer l’allure et de souffler un peu… avant les cols plus sérieux.
➡️ Environ 5 km d’ascension,
➡️ 3 à 4 % de pente moyenne,
➡️ Profil régulier et route large, idéale pour trouver son rythme.
Ici, le défi n’est pas dans la pente, mais dans la gestion du tempo : après les premières montées, le corps réclame du répit, mais les jambes doivent continuer à tourner efficacement.
Côté décor, on traverse des prairies et des petits hameaux, avec de belles ouvertures sur le plateau du Chablais.
🎯 Le Col de Jambaz est l’endroit idéal pour respirer un peu… sans se relâcher complètement. La suite s’annonce plus corsée.
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Col de la Ramaz
C’est sans aucun doute le col le plus redouté du Triathlon d’Évian. Avec ses 1 619 m d’altitude, le Col de la Ramaz est le sommet du parcours vélo, et une ascension mythique des Alpes du Léman.
➡️ 14 km d’ascension,
➡️ 6,5 % de moyenne,
➡️ Plusieurs passages au-dessus des 9-10 %, notamment dans la deuxième moitié,
➡️ Des tunnels et des portions exposées au vent… il faudra rester lucide.
C’est un col irrégulier, qui alterne sections roulantes et rampes bien plus raides, notamment dans la forêt et avant le sommet. La gestion est primordiale : monter trop fort ici, c’est exploser dans les kilomètres suivants.
Le sommet offre un panorama splendide sur les massifs environnants… pour celles et ceux qui auront encore le courage de lever la tête.
Historiquement emprunté par le Tour de France, la Ramaz est un col de légende, connu pour avoir fait basculer bien des courses cyclistes.
🎯 C’est ici que le triathlon change de dimension : endurance, mental, et lucidité seront tes meilleurs alliés.
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Col de l’Encrenaz
Moins connu que la Ramaz, le Col de l’Encrenaz (1 433 m) est pourtant loin d’être une formalité. Plus étroit, plus sinueux, il propose un profil irrégulier et une ambiance sauvage, loin des grandes routes touristiques.
➡️ Environ 6 km de montée,
➡️ Pente moyenne autour de 7 %,
➡️ Des passages qui flirtent avec les 9 %, notamment dans la première moitié.
Le col se grimpe sur une route plus étroite, à l’ambiance plus montagnarde, avec de courts passages boisés et quelques beaux points de vue sur la vallée du Foron et sur le Chablais.
C’est un col plus technique que roulant, où il faudra gérer les relances et garder du jus pour les kilomètres restants.
🎯 L’Encrenaz est souvent sous-estimé, mais il marque un vrai tournant dans le parcours : après la Ramaz, les jambes commencent à tirer, et chaque pourcentage se fait sentir.

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Col du Corbier
Dernier col du parcours, le Col du Corbier (1 237 m) arrive quand les jambes sont déjà bien entamées. Court mais intense, il fait office de juge de paix : ceux qui ont trop donné avant le paieront ici.
➡️ 6 km d’ascension,
➡️ Environ 7 % de moyenne,
➡️ Des passages soutenus jusqu’à 9-10 %, surtout au début.
Le profil est irrégulier, alternant zones boisées et secteurs dégagés, sans véritable replat pour souffler. Après la Ramaz et l’Encrenaz, il faut puiser dans les ressources mentales pour ne pas céder.
Le col est plus sauvage et discret, apprécié des locaux, avec quelques superbes panoramas sur le Chablais pour les plus lucides.
🎯 C’est souvent là que se joue la fin du parcours vélo. Bien le passer, c’est s’assurer une descente sereine vers Évian et une transition dans les meilleures conditions.
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Col du Feu
Le Col du Feu (1 123 m) porte bien son nom : il met les jambes à température rapidement avec une montée courte mais sans ménagement.
➡️ Environ 5 km de montée,
➡️ Pente moyenne à 7 %,
➡️ Des passages courts à 9-10 %, qui réveillent dès les premiers kilomètres.
C’est un col technique et irrégulier, où les variations de pente cassent le rythme. Ici, pas question de partir trop fort : c’est une montée qui peut faire très mal si on néglige la gestion de l’effort en début de parcours.
Son ambiance est typiquement savoyarde, alternant secteurs boisés, hameaux et vues sur le plateau du Gavot.
🎯 Le Col du Feu est une entrée en matière sérieuse pour ce parcours vélo : il rappelle d’entrée que le Triathlon d’Évian est un défi d’endurance et d’intelligence de course.
TES AUTRES CHALLENGES
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OLYMPIQUE
Panorama de Champaillant
Perché sur les hauteurs du Pays de Gavot, le Panorama de Champeillant offre l’un des plus beaux points de vue du parcours vélo. Ici, entre deux efforts, c’est le Léman et les sommets suisses qui s’offrent à toi… à condition de lever un peu les yeux de ton guidon.
Pas de grosse difficulté à cet endroit, mais une section roulante et dégagée, parfaite pour reprendre ton souffle ou appuyer fort sur les pédales si tu es en forme.
➡️ Une vue à 180° sur le lac Léman et les montagnes suisses
➡️ Un décor qui récompense les efforts passés… avant d’attaquer les suivants
🎯 Champeillant, c’est la carte postale du parcours vélo : entre deux cols, le paysage te rappelle pourquoi tu es là !
SPRINT
Plateau du Gavot
Après les premières montées, le Plateau du Gavot offre un terrain plus roulant, perché entre lac et montagnes. Ici, le paysage s’ouvre, laissant place aux prairies et hameaux typiques du Chablais, avec le Léman en toile de fond.
➡️ Sections plus roulantes pour reprendre du rythme
➡️ Paysages ouverts sur les sommets du Chablais et la rive suisse
🎯 C’est l’endroit parfait pour relancer… ou admirer (rapidement) le décor avant la suite des hostilités.
Montée de Féternes
La montée de Féternes, c’est court, mais ça monte bien. Une rampe d’environ 2 km où la pente dépasse ponctuellement 7-8 %, histoire de garder les jambes éveillées après les faux plats du plateau.
➡️ ~2 km d’ascension
➡️ Pente moyenne douce, mais quelques coups de cul qui réveillent
🎯 Une montée qu’on passe vite… mais qui laisse des traces si on est déjà dans le dur.
Champanges
Au cœur des forêts du Chablais, Champanges alterne petites montées, virages serrés et relances fréquentes. C’est un secteur de gestion d’allure où il faut garder du rythme sans trop taper dans les réserves.
➡️ Petites bosses piégeuses
➡️ Alternance ombre/soleil qui casse la monotonie
🎯 Un secteur piégeux, où les jambes peuvent vite s’alourdir si on relâche l’attention.




















